mardi 28 septembre 2010

Histoire de porte (poèmes de 2006)

Ce sont de vieux poèmes que j'ai publié en 2006 dans un ancien blog de poésie que je tenais avec deux amis à moi (http://without.canalblog.com/) . Ils ont été écris dans une période où j'étais fasciné par l'hermétisme (Mallarmé, Rimbaud, Bonnefoy) ...sans vraiment comprendre ce que c'était (la gaucherie de ces poèmes en témoigne fort bien). Cependant, quelques phrases sont pas mal, donc les voilà.

 

La porte qui grince


I

Les voiles de la transe
Doucement susurrent
A la nuit que toutes ses portes s'ouvrent
Vers le clapotis?

Doucement susurrant
Finalement
A la nuit car
Quand les voiles en transe
Entre de nouveau dans la danse
Les portes s'ouvrent
Vers le clapotis
Du vertige
Du ruisseau
Les portes doucement s'ouvrent
Et quand les voiles, en transe
Font éclater l'amour
Les pages se succèdent
Et le clapotis qui
Lentement susurre
S'engouffre et traversant le ruisseau
Croise le géant
Qui d'un mot...

Les voiles amassés et les portes ouvertes
Le ruisseau coulant et le géant passant
Considérablement
Le bruit d'une voiture
Trouble affinement
L'onde de la porte qui fermée
Respire tranquillement

II
Les voiles de la transe
Doucement susurrent
A la nuit que toutes ses portes s'ouvrent
Vers le clapotis?

Poésie avant toute chose
Qui rime encore comme du cristal
Se perd dans la nuit diamétrale
Des portes qui doucement s'entrouvrent

Le souffle perd sa force
Qui susurre, doucement
Luit au quart d'heure de tes lèvres
Aboli objet de mes illustres bruits

Les voiles de la transe suggèrent des clapotis
Ou le perdu se doit de couler avec lui
Et le géant se lâche dans le catimini
De la porte muette qui se ferme sans bruits



La porte qui claque


Les voiles de la transe
Par des vagues de vent
Se déchirent quand Zéphir
Fait claquer les portes

Comme un ballet
Par intervalles réguliers
Battent les voix du crépuscule
Qui susurrent à la nuit:

"A demi mots et en quart de coeur
Sortez de votre torpeur!
Âmes maudites! perdues dans le bois
Que tout te perçoit."

Violemment la porte se ferme sur ces incertitudes
Qui reviennent en courant se placer au miroirs
Marquant le début des déboires
Des portes s'entrechoquant...

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